Les poulets sont de plus en plus produits de façon bio, mais aussi avec une exploitation plus courte en ce qui concerne le délai de l’abattage. Pourtant, cette initiative est de plus en plus controversée par les divers concurrents et ce dans le but de pouvoir avoir sa part dans le marché, mais aussi de vouloir défier la loi pour certains, tandis que d’autres veulent s’y conformer tout en optimisant leur production afin d’offrir aux consommateurs des produits bio, dans les normes et surtout respectent les règlements.
Initiative du groupe DUC
Le groupe DUC est réputé pour l’élevage de poulet en plein air en exploitant quatre hectares de poulet pour cet élevage. En plus de cela, le délai d’élevage s’élève à 71 jours ce qui est assez court pour certains, car selon les derniers règlements, celle-ci doit être à 81 jours pour être au label vert. En produisant des volailles certifiées, ce groupe est le leader européen en la matière, et qui ne fait rien d’illégal certes, en profitant de la souplesse du cahier de charge pour le label bio français, mais suscite la polémique avec ses concurrents. La guerre au label est déclarée, car même si ce groupe respecte la loi, la qualité gustative de ses produits a été pointée du doigt, car cela dépend étroitement de la durée d’élevage selon un responsable de Synalaf. Effectivement, les consommateurs attendent des poulets bio qu’ils soient de meilleurs gouts, ce qui ne semble pas le cas selon les détracteurs avec un poulet élevé à 71 jours au lieu des 81 jours précisés ultérieurement.
Des contestations argumentées
Les contestations de cette méthode ne cessent de s’accroitre, d’autant plus que les éleveurs font tous leurs possibles pour respecter la charte imposée par la Fnab pour la production bio qui non seulement doit respecter les règlements, mais aussi d’offrir aux consommateurs des produits de qualité gouteux. La loi semble vague, sans apporter plus de précision, mais aussi laisse aux éleveurs une large possibilité en ce qui concerne l’alimentation des poulets, en s’optant pour des végétaux cultivés localement, ce qui n’est pas le cas sur certains produits comme le soja, dont l’origine biologique laisse planer le doute. Le souci est de pouvoir garantir ces poulets parfaitement biologiques, car les agriculteurs n’arrivent pas à les nourrir avec des produits purement végétaux locaux, et doivent importer d’autres comme le soja, ce qui était déjà un sujet à scandale après la contamination en mélanine en 2008.
La décision du ministère de l’Agriculture
Après avoir fait des pétitions, la Fnab et la Synalaf ont interpellé le ministère de l’Agriculture afin d’apporter une modification aux cahiers de charge concernant le délai d’abattage qui doit être à 81 jours, mais aussi sur l’importation des alimentations biologiques et du silicium organique. Ces syndicats semblent avoir eu gain de cause et que le ministère leur donne raison en ce sens, ce qui n’est pas le gout de tout le monde, et même le ministère semble assez réticent. Pourtant, la guerre au label est déclarée et que les producteurs veulent à tout prix imposés leurs produits bio dans le marché, afin que tout le monde, même les enfants puissent en profiter.
Le label rouge veut s’imposer
Même si la filière avicole bio ne représente que 1% de la production française, les producteurs semblent un peu lésés face aux grandes enseignes productrices qui semblent monopoliser la production en ce qui concerne le label rouge. Même si le produit semble assez cher, surtout pour ceux qui optent pour la production à plus de 90 jours, ils n’ont aucun recours que de faire un coup marketing afin de garantir leurs produits qui est plus meilleurs côté gout avec une qualité optimale.